Je signale pour ceux que ça intéresse que la revue Entrevue a publié dans son numéro d'août 2007 un article de 5 pages intitulé La prison de La Santé, le calvaire au quotidien.
Il y a une interview d'un anonyme présenté comme un détenu et, semble t-il des photos d'archives.
J'écris photos d'archives parce que les interrupteurs à côté des portes des cellules ont été remplacés depuis longtemps; les surveillants portent, hormis quelques irréductibles jusqu'à ce mois-ci, une nouvelle tenue. Sans doute sommes-nous en période froide car les deux agents photographiés ont revêtu le pull over pénitentiaire.
Le "détenu" donne des horaires de promenade érronés. Pour les heures d'été, la promenade dure:
_ de 07 heures 40 à 09 heures 10 ou de 09 heures 40 à 11 heures 10
Mais il se peut qu'entre le début et la fin de l'envoi des promenades il y ait une différence d'une dizaine de minutes.
En ce qui concerne le quartier des "vip", il arrive qu'ils ne soient pas seuls en cellule. Tout dépend du nombre de place disponible et de leur profil.
Il convient aussi de compléter les façons de faire entrer des choses interdites en détention puisque la personnes n'évoque que l'introduction dudit objet dans l'anus_ ce n'est pas dit explicitement mais c'est ce qu'on comprend. Sans omettre le facteur humain, toute personne qui pénètre dans la détention est susceptible de faire entrer quelque chose prohibée, agent pénitentiaire, visiteur de prison, avocat, etc, il faut ajouter l'envoi de balle de tennis, de ballon de football ou autre par dessus l'enceinte dans lesquels on aura mis ce qu'on aura bien voulu y mettre. C'est une méthode utilisée à la Santé qui est assez rare. Ce qui marche le mieux c'est le détenu, hébergé côté rue Jean Dolent au niveau du bloc A, qui envoie à l'aide d'une sarbacane un cône de papier relié à un fil par dessus le mur d'enceinte. Le cone est récupéré par le complice dans la rue, il y accroche le paquet cadeau que le détenu essaye de récupèrer en tirant le fil à lui. En général, le paquet est composé de morceau de résine de cannabis, d'un chargeur de portable et d'un ou deux téléphones portables. Parfois l'invdividu à l'extérieur agit seul, parfois ils sont à plusieurs pour se synchoniser avec la patrouille de police qui tourne constamment autour de l'établissement.
Le site de la revue a ouvert une page pour reccueillir les réactions des lecteurs.
http://blog.entrevue.fr/index.php/2007/07/30/322-prison-de-la-sante-le-calvaire-au-quotidien-pour-les-detenus